Nom :

Wuillot

Prénom :

Léon

Date de naissance :

20 octobre 1910

Lieu de naissance :

Famars (Nord)

Date de décès :

6 décembre 1944

Fils de Elie, ouvrier mineur et de Sophie Plouchard, ménagère, Léon voit le jour à Famars, commune de l’arrondissement de Valenciennes (Nord). Il obtient son certificat d’études primaires.

Le 20 octobre 1930, il effectue son service militaire au 6e régiment du génie à Angers (Maine-et-Loire). En juillet 1931, il est élevé au grade de sergent. Le 20 octobre suivant, il est libéré des obligations militaires.

Il épouse Louise Payen, le 26 novembre 1932 à Aulnoy-lez-Valenciennes (Nord). Le couple vit dans cette commune route Nationale. Les Wuillot n’ont pas d’enfant.

Lors de la bataille de France, il est affecté au 3e génie en qualité de sergent artificier. Il est capturé en juin 1940. Puis rentre chez lui après avoir été malade. Il retourne travailler aux aciéries du Nord et de l’Est à Trith-Saint-Léger. Léon y exerce la profession de bobineur-électricien. Il distribue des tracts d’appel à la Résistance.

Léon entre en août 1941, dans la clandestinité et forme des groupes de résistance dans le secteur Aulnoy-Famars-Thiant-Trith Saint Léger. Il est sous la responsabilité de Joseph Bragard. Il prend le pseudonyme de Raoul. En juillet 1942, il entre en contact avec le Front National. Il rejoint au début de l’année 1943, Ia 5e compagnie des FTP (région de Valenciennes). Il est placé sous les ordres d’Alexandre Vienot et Robert Tison. En mars 1943, il participe à la récupération de fusils de guerre à Famars. En avril suivant, il participe à la récupération de cartouches et de grenades au camp d’aviation de Prouvy (Nord). Le 13 juillet 1943, il participe au sabotage à Maing (Nord) de la voie ferrée Valenciennes-Hirson. Une dizaine de locomotives (contenant du minerai) est mis hors d’état. Léon se spécialise dans la fabrication d’engins explosifs. Il participe à plusieurs sabotages.

Léon est arrêté le 20 avril 1944 à son domicile par la GFP de Valenciennes. Emmené à la prison de cette ville. À une date inconnue, il est transféré à la prison de Loos. Léon est transporté le 1er septembre 1944 de la prison de Loos à la gare de Tourcoing pour être déporté avec des centaines de codétenus. Le convoi arrive à Cologne puis à Sachsenhausen quelques jours plus tard. Léon y reçoit le numéro de matricule 97622.

Il est ensuite envoyé à Neuengamme et travaille au Kommando de Husum-Schwesing où Léon creuse des tranchées antichars. Il décède le 6 novembre 1944 à Ladelund (Allemagne).

Sources : livre mémorial, FMD – SHD Vincennes, cote GR 16 P 604437 – État civil de la mairie de Famars, registre des naissances de l’année 1910, acte n°31.

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