Nom :

Barrois

Prénom :

André, Désiré

Date de naissance :

10 juin 1924.

Lieu de naissance :

Sains-en-Gohelle (Pas-de-Calais)

Date de décès :

Inconnue

Fils de Désiré, Ernest, xxx et de Célina, Suzanne Leblond, xxx, André voit le jour à Barlin, commune de l’arrondissement de Béthune dans le Pas-de-Calais.

André demeure chez ses parents qui vivent au 21, rue Corneille à Barlin. Il est engagé en qualité de manœuvre à la fosse 7, compagnie des mines de Nœux-les-Mines.

Le 23 septembre 1943, André rejoint la Résistance au sein d’un groupe FTP de Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais). Il est en contact avec Constant Pruvost, André Pigache, Pierre Holuigue, Lucien Hautefeuille et Noël Wavelet. Il est sous les ordres de Désiré Watrelos, chef de ce détachement. La compagnie d’André est la 13ème compagnie, placée sous les ordres d’Edouard Raoux.

Dés son recrutement, il participe avec ses camarades au vol de trois machines à écrire à l’usine de ciment ‘La Loisne’ Hersin-Coupigny (Pas-de-Calais).

Le mois suivant, il participe à la tentative de sabotage à la dynamite de la voie ferrée Lens à Saint-Pol dans le secteur de Ruitz – Haillicourt (Pas-de-Calais).

En mars 1944, André participe au sabotage des compresseurs et machines d’extractions de la fosse 7 des mines de Barlin. Celles-ci sont inutilisables pendant 48 heures. Il distribue également des tracts et journaux clandestins qui lui sont remis par Alexandre Dhesse de Nœux-les-Mines. Il participe aussi à l’attaque d’agents de police de Barlin pour les désarmer et récupérer ainsi leurs révolvers.

Le 7 mai 1944, sur dénonciation anonyme, André est arrêté par des policiers de la Sipo-SD de Douai et des Feldgendarmes. Il est écroué à la prison de Cuincy près de Douai (Nord). Il est interrogé et torturé pour obtenir des informations.

Le 19 juillet 1944, André est transféré à la prison de Loos dans la banlieue lilloise.

Le 1er septembre 1944, André et des centaines de détenus sont embarqués depuis les quais de la gare de marchandises de Tourcoing. Le convoi quitte la gare vers 17h30. Il se dirige vers l’Allemagne via la Belgique. Le 2 septembre, aux alentours de Gand (Belgique), André, Pierre Holuigue et André Pigache – qui se trouvent, par hasard, être dans le même wagon à bestiaux – ainsi qu’Ernest Druon parviennent à sauter du train en marche et à prendre la fuite. André parvient à Mouscron où il est hébergé.

Après la guerre, André revient vivre à Barlin. Il y réside au 24, rue Chenier. Il devient ensuite gendarme.

Par arrêté au Journal Officiel en daté du 3 janvier 1969, André reçoit la médaille des évadés de la part du Ministre des Armées. il reçoit également la carte d’interné résistant.

En 1988, il est reçoit la carte de déporté résistant et est titulaire d’une pension militaire d’invalidité.

Sources : Livre mémorial, FMD – SHD Caen, AC 21 P 703110 – SHD Vincennes, GR 16 P 35305 – Archives départementales du Nord, 2737 W 44.

2 thoughts on “Barrois André

    1. Bonjour Monsieur DELHAYE
      Merci infiniment de prendre contact avec nous. Monsieur BARROIS était je pense dans le même wagon que celui de mon grand-père Marceau WALPOEL, ami d’Ernest DRUON. Ils faisait parti du même réseau et a été arrêté dans la nuit du 6 au 7 mai à Hersin.
      Etes -vous de sa famille ?
      Cordialement
      Nathalie WALPOEL-SCHMITT

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