Nom :

Marcant

Prénom :

Alfred

Date de naissance :

28 novembre 1921

Lieu de naissance :

Saint-Saulve (Nord)

Date de décès :

novembre 1944

Fils de Victor, journalier et de Elise Duwez, ménagère, Alfred voit le jour à Saint-Saulve
(Nord). Il a aussi comme frère et sœur, Jeanne et Victor, Désiré.

Alfred épouse Augusta Bailleux à Saint-Saulve, le 6 avril 1940. Le couple aura une fille, Marcelle.

Les Marcant vivent en dernier lieu rue de la Mine à Quiévrechain.

En juin 1942, il exerce la profession d’aide lamineur à la Rayonne de Valenciennes, une société spécialisée dans la fabrication de soie. Il quitte son emploi en février 1942 et entre en clandestinité. Il aurait été à
l’époque recherché par la police allemande.

Le 1er janvier/mars 1944. Auguste rejoint la résistance, un groupe de Quiévrechain (Nord). C’est auprès de Robert Cornet, qu’il donne son adhésion. Son groupe est rattaché à la 5ème compagnie des FTP
(secteur de Valenciennes). Il prend le pseudonyme de “Fred” au sein de son groupe. L’effectif est de 35 hommes.

Le 11 février 1944, il participe au sabotage d’une ligne téléphonique reliant un poste de DCA à Blanc-Misseron (Nord).

Le 21 mars 1944, la ligne téléphonique est coupée à nouveau à Blanc-Misseron. Une voie ferrée est déboulonnée près de Valenciennes provoquant un déraillement d’un convoi de charbon. Alfred y participe.

En avril 1944, Alfred participe à la coupure de lignes téléphoniques sur la voie Valenciennes-Mons dans le secteur de Quiévrechain.

Le 21 mai 1944, Alfred participe à la coupure d’une ligne téléphonique installée par les Allemands entre Quiévrechain et Rombies à la frontière belge. Ces opérations sont renouvelées régulièrement dès que les Allemands réparent les lignes.

Le 6 juin 1944, Robert Cornet, son chef direct, le nomme à la tête d’un groupe de 8 hommes.

Le 14 août 1944, Alfred est arrêté à Quiévrechain (Nord) par la Feldgendarmerie de Valenciennes Il est
incarcéré à la prison de la ville. Fin août, il est transféré à la prison de Loos avec d’autres détenus de la prison de Valenciennes. Il est interrogé par la GFP police militaire de la Wehrmacht et battu.

Alfred est déporté le 1er septembre 1944 depuis la gare de Tourcoing (Nord) vers Cologne (Allemagne). Il fait partie d’un groupe de détenus sélectionnés pour partir au camp de Mülheim près d’Essen. Deux jours plus tard, il arrive au camp de concentration Sachsenhausen (Allemagne). Il y reçoit le n° de matricule 101935. Le 17 octobre 1944, il quitte Sachsenhausen pour le camp de Kochendorf près de Stuttgart. Il y travaille à la mine de sel du camp dans des conditions épouvantables. Selon des informations non vérifiées, il aurait été tué en mars 1945 lors d’un bombardement.

Une rue de Saint-Saulve porte aujourd’hui son nom.

Sources : Livre mémorial FMD SHD Vincennes, GR 16 P 391075 – Archives familiales de la famille Marcant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *