Nom :
Ménard
Prénom :
Robert
Date de naissance :
11 novembre 1927 ?
Lieu de naissance :
X (Nord)
Date de décès :
2 septembre 2019
En 1942, il quitte le lycée Ernest Couteaux et décide de chercher du travail. Il est embauché en qualité d’aide préparateur à la pharmacie Descamps, située rue de Valenciennes. Il se rend compte qu’un de ses collègues, Raymond Sohy fait partie de la Résistance. De fil en aiguille et à force de confiance, Robert entre dans l’organisation clandestine. Il n’a que 16 ans et on lui confie de transporter des tracts et messages à différents chefs de groupe. Il est en relation avec Paul Manouvrier. Ils décident de fabriquer de fausses cartes d’identité mais le travail n’est pas parfait malgré leur bonne volonté. Robert est en contact avec Mr et Mme Desenfant, instituteurs qui vivent rue de Rivoli. Il est décidé d’approcher Georges Donnez, alias ‘Jojo’ qui travaille au commissariat. Les pièces d’identité portent désormais un vrai cachet.
Robert fait la connaissance d’Henri Ribeaucourt, un des responsables de son groupe. Ce dernier amène à la pharmacie un fusil que le gendarme Mortier, leur a confié. Mais le 16 novembre 1943, Ribeaucourt est arrêté. Puis, c’est le tour de Paul Manouvrier d’être arrêté par les Allemands. Tout le monde pense à une dénonciation. Mais qui en est l’auteur? Quelques temps plus tard, c’est M. Descamps, pharmacien et patron de Robert qui est interpellé. Une perquisition est effectuée dans l’officine. Mais les Allemands ne trouvent rien. M. Descamps est relâché. Robert quitte la pharmacie. Il va travailler à la soierie de Valenciennes avec son père. Il trouve un nouveau groupe de résistants. Les chefs de son mouvement lui demandent de former un groupe de combat à Saint-Amand (Nord). Leur but : attaquer et désarmer des soldats allemands dans le secteur de la forêt. Robert recrute Daniel Delcourt, André Charlet et Gilbert Fraymond. Rapidement, la situation se complique dans le Valenciennois. Les Allemands sont à la recherche de plusieurs résistants. Henri Discret est arrêté le XX XX XXXX. Un autre membre est abattu lors d’une opération. L’organisation se disloque et Robert forme un petit groupe pour quitter la région.
Ils se déplacent à la faveur de la nuit. La première nuit se passe sans encombre. La deuxième nuit, alors que Robert se trouve avec René Plouy et Jean Parent. Les trois jeunes arrivent près de l’église d’Artres (Nord) à l’aube. Ils tombent sur une patrouille allemande. René Plouy parvient à s’enfuir. Jean Parent est tué d’une balle dans la tête et Robert est assommé à coup de crosse. Il est emmené au château d’Artres et interrogé. Puis, des Feldgendarmes de Valenciennes, viennent le chercher et l’emmène au lycée Wallon qui sert de Kommandantur et de prison. Alors qu’il se trouve dans une cellule qui donne rue des Capucines, Robert entend des voix féminines. voir texte « souvenirs »
Robert est transféré à la prison de Loos.
Sources : Témoignage de Robert Ménard, archives de l’amicale du Train de Loos – Faire part de décès, archives de l’amicale du Train de Loos.