Nom :
Aelbrecht
Prénom :
Léon, Félix
Date de naissance :
7 juillet 1924
Lieu de naissance :
Croix (Nord)
Date de décès :
5 octobre 1944
Fils d’Emilie, Marie Aelbrecht et de père inconnu. Sa mère est cabaretière et Léon vit rue de la Pannerie, cour de la Censerie à Croix (Nord). Léon est l’aîné d’une fratrie de quatre frères et sœurs (Marguerite, Maurice et Jacques). Les Aelbrecht vivent 17, rue Isaac Holden à Croix.
Pendant l’Occupation, Léon est employé comme ajusteur-mécanicien.
Le 23 mars 1942, Léon est poursuivi pour vol de coton au préjudice de son patron. On ignore la condamnation dont il a fait l’objet.
Le 18 mars 1943, la police de Croix procède à l’arrestation de Léon, suite à un mandat d’amener ordonné par un juge d’instruction à Lille. Léon est accusé d’adultère. Il a 19 ans. Léon est écroué et condamné.
Il entre dans la Résistance en juin 1944 au sein du mouvement FTP (4ème compagnie secteur Croix-Wasquehal). Il prend le pseudonyme de Robert Sinclair dans la clandestinité. Léon est placé sous les ordres de André Gabriel et Francis Rouhy. Il participe à la formation de jeunes recrues. Il effectue des sabotages d’usines dans le secteur de Croix et de Wasquehal. Recherché, il prend le commandement d’une section dans la région de Maubeuge. Dans la région, c’est Julien Courbé qui le dirige.
Le 19 juillet 1944, vers 17 heures 40, Léon circule en bicyclette dans les rues de Rousies, croise une patrouille de Feldgendarmes. Ces derniers, trouvant son attitude étrange, lui ordonne de s’arrêter. Mais Léon essaie de prendre la fuite. L’un des Allemands ouvre le feu et blesse Léon d’une rafale de mitraillette. Blessé, Léon est transporté à l’hôpital de Mons (Belgique). Puis il est interné à la prison de Valenciennes. Devant l’avance des alliés, Léon est transféré à la prison de Loos.
Le 1er septembre 1944, Léon est sorti de sa cellule de la prison de Loos et est transféré en camion à la gare de Tourcoing. Le convoi arrive à Cologne le 3 septembre 1944. Puis après deux jours, il repart en direction d’Oranienburg. Léon est placé en quarantaine au camp de Sachsenhausen. On ignore son numéro de matricule. Il serait décédé le 5 octobre 1944 à Sachsenhausen (Allemagne).
Sources : Archives départementales du Nord, 1 W 1848 – SHD Caen, AC 21 P 416876 – SHD Vincennes, GR 16 P 3510 – Journal, le Réveil du Nord, daté du 18 mars 1943.