Nom :

Maniez

Prénom :

Yves

Date de naissance :

14 novembre 1927 ?

Lieu de naissance :

Marles-les-Mines (Pas-de-Calais)

Date de décès :

11 avril 1945 ?

Fils de Henri, xxx, et de Clémence, Marie, xxx, Yves voit le jour à Marles-les-Mines, commune de l’arrondissement de Béthune (Pas-de-Calais).

Le 31 juillet 1944, au cours de la nuit, des membres de la milice de Vichy, qui avaient établi un barrage dans la soirée du 30 juillet vers 22h30 à Lozinghem (à quelques kilomètres de Marles-les-Mines), se dirigent vers cette commune sur les indications de deux frères qui vivent localement et qui sont acquis à la cause de Vichy et de la collaboration. La vingtaine de membres de la milice procède à l’arrestation de Yves et de son père Henri à leur domicile au milieu de la nuit. L’ironie est que Yves, seulement âgé de 16 ans, ne fait pas parti d’un mouvement de résistance. Contrairement à son père, Henri qui appartient au Front National. Deux autres personnes de Marles sont également arrêtées dans les mêmes conditions. Il s’agit de : . Tous les détenus sont emmenés à Lille au siège de la Milice, au lycée Fénelon, situé 27, rue Alexandre Leleux.

Yves et son père sont emmenés à la prison de Loos. Ils sont séparés et placés dans différentes cellules.

Le 1er septembre 1944, les détenus de la prison de Loos sont évacués en véhicule cellulaire et conduits à la gare de Tourcoing. De là, un convoi est affrété à destination de Cologne, en passant par la Belgique puis les Pays-Bas. Yves se trouve dans ce convoi. Par miracle, Henri, son père n’est pas déporté. Arrivé à Cologne, Yves peut enfin descendre du wagon où il se trouvait. Il est sélectionné avec une vingtaine de détenus pour être envoyé directement au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne). Il y reçoit le matricule n°76614. Après son arrivée dans ce camp, Yves est envoyé au kommando de Langenstein. Yves participe au travail de creusement d’un tunnel devant accueillir une usine de Junkers. Il est évacué par les nazis le 9 avril 1945. Il serait décédé deux jours plus tard, lors des marches de la mort.

Sources : Livre mémorial, FMD – Archives départementales du Nord, procès de la milice régionale, 9 W 631, cour de justice de Lille ; SRPJ 1874 W 352 ; 2739

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